Nouvelles violences en marge du cortège parisien du 1er mai : la CPME Paris Île-de-France réclame des “états généraux de la démocratie et de la sécurité économique à Paris”
Paris, le lundi 2 mai 2022
Au lendemain du 1er mai, l’union territoriale interprofessionnelle dédiée aux TPE-PME veut prévenir et réduire les violences récurrentes trop souvent commises en marge des événements et des manifestations sur l’espace public parisien.
La CPME Paris Île-de-France déplore et condamne une nouvelle fois fermement les violences inacceptables commises en marge du cortège parisien du 1er mai contre les personnes et contre les biens, tout particulièrement lorsqu’elles visent des personnes dans l’accomplissement de leur mission de service public et l’outil de travail des acteurs économiques – une vingtaine d’enseignes ont été saccagées.
“Ce 1er mai a moins été la fête du travail que la défaite des travailleurs… Les acteurs économiques sont exaspérés ! C’est pourquoi nous renouvelons notre demande au ministre de l’Intérieur et à la maire de Paris pour qu’ils prennent dans les meilleurs délais l’initiative conjointe forte d’organiser des ‘états généraux de la démocratie et de la sécurité économique à Paris’ avec l’ensemble des parties prenantes concernées, de sorte que l’activité économique et l’image de Paris ne soient plus les victimes collatérale des violences urbaines trop souvent perpétrées tout au long de l’année en marge des manifestations dans la capitale”, indique Bernard COHEN-HADAD, président de la CPME Paris Île-de-France.
L’objectif de ces états généraux serait de partager un état des lieux des questions de sécurité publique liées aux manifestations revendicatives et festives à Paris, et d’identifier les voies et les moyens d’améliorer rapidement, significativement et durablement, dans le respect du droit constitutionnel de manifester pacifiquement, la situation sécuritaire économique parisienne. Pourraient notamment être traités la protection des zones commerciales, l’élaboration des parcours des manifestations et le calibrage des aides financières en faveur des acteurs économiques dont le local commercial est dégradé ou doit être fermé de façon préventive.
Pour Bernard COHEN-HADAD, “l’état d’urgence économique dans lequel se trouvent de nombreux commerçants, TPE et PME à Paris, affaiblis par les conséquences économiques de la crise sanitaire (2020-2021), après les gilets jaunes (2018) et les grèves dans les transports (2019), appelle une protection et une aide d’urgence, faute de quoi la dévitalisation commerciale et économique de plusieurs secteurs de la capitale sera difficile à enrayer”.
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