Le 12 octobre, François Asselin, Président de la CPME nationale a échangé avec le Président de la République sur le lancement des réformes sociales, relatives à la formation professionnelle, à l’apprentissage et à l’assurance chômage.
A cette occasion, il a rappelé plusieurs principes fondamentaux.
Les 6 principes de la CPME dans cette réforme sociale :
- La CPME est très attachée à la formation professionnelle des jeunes, des salariés, des demandeurs d’emploi. Elle considère néanmoins que le système actuel est trop complexe et qu’il faut le simplifier, clarifier les compétences des différents acteurs pour en améliorer la lisibilité et l’efficacité.
- La CPME estime que cette nouvelle réforme doit être engagée à coûts constants pour l’entreprise. Les cotisations obligatoires actuelles, 1,7% de la masse salariale, doivent permettre de disposer d’un système performant, les entreprises et les branches restant libres de faire plus en fonction de leurs politiques (cotisation conventionnelle ou cotisation volontaire).
- La CPME considère qu’il faut Responsabiliser l’Éducation Nationale sur sa mission première d’Éducation. Tout jeune qui sort du système scolaire doit savoir lire, écrire, compter. Si ce n’est pas le cas, c’est à l’Éducation Nationale d’assumer sa défaillance et de prendre en charge, sur ses propres ressources, les programmes de mise à niveau. En aucun cas, aux entreprises.
- De la même façon, la CPME estime que la formation des demandeurs d’emploi relève en priorité de la responsabilité de ceux qui en ont déjà la charge aujourd’hui : État, Conseils Régionaux, Régime d’Assurance Chômage. Les fonds de la formation professionnelle n’ont pas vocation à se substituer à ces ressources ; ils peuvent au mieux les compléter dans le cadre de projets individuels ou de politique de branche volontariste.
- La CPME considère enfin que la mutualisation d’une partie des fonds de la formation professionnelle est indispensable pour développer la formation professionnelle dans les TPE et PME.
- La CPME souhaite que la formation professionnelle puisse pleinement favoriser l’emploi ce qui nécessite d’assurer le compatibilité entre les formations à la sécurité et la réalité d’entreprise. En effet, au regard de l’obligation générale de sécurité incombant au chef d’entreprise, il est nécessaire de créer un « passeport sécurité » pour les salariés, les apprentis, mais également les demandeurs d’emploi.