Si l’économie française connaît actuellement un rebond de croissance, beaucoup d’entreprises peinent à trouver des salariés qualifiés et opérationnels dont ils ont besoin rapidement. Dans le même temps, la pression sur les prix est telle que les entreprises ne peuvent se permettre des augmentations de charges obérant leur compétitivité. Dans ce contexte, augmenter le nombre des heures supplémentaires est une des solutions pour accompagner la reprise actuelle.
La CPME est donc extrêmement favorable à un retour des heures supplémentaires détaxées dans les PME, à condition, bien entendu, que la réduction de cotisations sociales ne se limite pas aux seules cotisations salariales mais comprenne également, comme c’est le cas aujourd’hui dans les entreprises de moins de 20 salariés, une déduction forfaitaire des cotisations patronales de sécurité sociale.
Une telle mesure mise en place en 2007 avait permis, en un an, d’augmenter le nombre d’heures supplémentaires de 53%, dans les entreprises de 20 à 49 salariés.
L’enjeu de la détaxation des heures supplémentaires ne saurait donc se limiter à la question du pouvoir d’achat des salariés.