Le projet de nouveau protocole national de déconfinement dévoilé ce jour par Les Echos, alors même que les consultations sont en cours, allège pour partie les contraintes qui pèsent sur les entreprises, en particulier, en ce qui concerne la jauge des 4m2 par salarié.
Il est également à noter que le télétravail n’est désormais plus la règle dans les entreprises.
Il est néanmoins regrettable que des mesures susceptibles de simplifier réellement la vie au quotidien dans les entreprises, n’aient pas été adoptées. Ainsi, le port du masque en période caniculaire, sur les chantiers ou dans les cuisines par exemple, est tout simplement insupportable. Accepter qu’il soit remplacé par une visière aurait sans doute été trop simple. De même, le fait de devoir désinfecter systématiquement un objet dès lors qu’il a été touché, est, dans la pratique, incompatible avec le monde réel du travail.
Il est tout aussi incompréhensible d’obliger à mettre en place un référent Covid dans les entreprises, en précisant qu’il ne peut s’agir du chef d’entreprise, auquel il revient pourtant de s’assurer que soient mises en place les mesures visant à éviter la propagation du virus. Cette contrainte administrative supplémentaire dont la CPME demande la suppression, ne répond à aucune justification sanitaire, auquel le protocole de déconfinement est censé répondre.
Par ailleurs, au-delà de ce protocole sanitaire national interentreprises, il conviendrait également, à tout le moins, d’alléger les protocoles par métier dont certains s’immiscent jusque dans les moindres détails, dans la vie et l’organisation des entreprises.
Enfin, il serait souhaitable de connaître la date de la « phase 4 » du déconfinement actant, si la situation sanitaire reste stable, le retour à la normale, celui-ci ne correspondant pas, à priori, à la date de la fin de « l’état d’urgence sanitaire » fixée au 10 juillet prochain.
Étant bien entendu précisé qu’en cas de reprise de l’épidémie, ces différents protocoles pourraient être réactivés rapidement.