Déplorant une énième “fête des casseurs” dans la capitale, les chefs de TPE-PME à Paris réclament l’organisation d’états généraux de la sécurité économique dans la capitale et des parcours de manifestation dans des secteurs moins denses en commerces.
Paris, le mardi 2 mai 2023. Au lendemain d’une énième “fête des casseurs” dans la capitale, la CPME Paris déplore une nouvelle fois les violences urbaines inacceptables commises en marge de la manifestation sur l’espace public parisien, lesquelles portent gravement préjudice aux diverses TPE-PME à Paris (artisans, commerçants, services…) et réitère sa demande au Préfet de police et à la Maire de Paris que soient organisés d’urgence des “états généraux de la sécurité économique à Paris”, avec l’ensemble des parties prenantes concernées, pour que l’activité économique et l’image de la capitale cessent enfin d’être des victimes collatérales.
L’objectif de ces états généraux serait de partager un état des lieux des questions de sécurité publique liées aux manifestations revendicatives à Paris, et d’identifier les voies et les moyens d’améliorer la situation sécuritaire économique parisienne, dans le respect du droit constitutionnel de manifester pacifiquement. “Pourraient notamment être traités la protection des zones commerciales, l’élaboration des parcours des manifestations et le calibrage des aides financières en faveur des acteurs économiques dont le local commercial est dégradé ou doit être fermé de façon préventive“, précise Bernard COHEN-HADAD, Président de la CPME Paris. “Dans la mesure où les violences en plein coeur de la capitale éclipsent largement les revendications dans les médias et l’opinion, ces manifestations pourraient se dérouler symboliquement à proximité immédiate de Paris, mais dans des secteurs moins denses en commerces et en habitations : pourquoi pas sur le périphérique, qui serait fermé pour l’occasion et dédié à la manifestation, offrant ainsi une visibilité exceptionnelle à moindre risque sécuritaire ?“, interroge-t-il.