Ils avaient sacrifié leur printemps, nous devions tout faire pour ne pas sacrifier leur avenir

24 Juil 2020 | Actualités locales, Positions

Ils avaient sacrifié leur printemps, nous devions tout faire pour ne pas sacrifier leur avenir : la CPME Paris Ile-de-France se félicite du plan massif pour l’emploi des jeunes présenté par le Gouvernement.

Paris, le jeudi 23 juillet 2020

Alors que 7 à 800 000 jeunes sont attendus en septembre sur le marché du travail dans un contexte de grave crise économique impactant les TPE-PME franciliennes, la CPME Paris Île-de-France se félicite du plan massif pour l’emploi des jeunes présenté par le Gouvernement le 23 juillet.

“Ils avaient sacrifié leur printemps et se retrouvent avec une perspective professionnelle bouchée : à notre tour, nous devions donc tout faire pour ne pas sacrifier leur avenir en lançant un véritable plan Marshall !” estime Bernard COHEN-HADAD , président de la CPME Paris Ile-de-France.

Parmi les mesures de ce plan de 6,5 milliards d’€ sur 2020-2021, la CPME Paris Île-de-France considère que les aides au recrutement en contrat d’apprentissage et de professionnalisation (5 000 € pour un apprenti ou un contrat de professionnalisation de moins de 18 ans, 8 000 € pour un majeur)
ou en contrat de travail classique (1 000 € par trimestre pendant 1 an maximum pour tout jeune de moins de 25 ans recruté entre août 2020 et janvier 2021 sur un contrat d’au moins 3 mois jusqu’à 2 Smic) seront tout particulièrement utiles pour les TPE-PME franciliennes qui, du fait des difficultés qu’elles rencontrent, peinent à maintenir leurs efforts pour le développement de l’apprentissage et de l’emploi des jeunes.

Auteur d’un récent rapport du Conseil économique, social et environnemental régional d’Île-de-France (Ceser IDF) intitulé “Egalité pour une citoyenneté active des jeunesses d’Île-de-France”, Bernard COHEN-HADAD tient à rappeler :

  • une généralité française : “Les jeunes sont plus facilement précarisés que le reste de la population , peinent à s’insérer dans l’emploi et vivaient déjà sous le seuil de pauvreté pour 20% d’entre eux avant la crise” ;
  • une particularité francilienne : “La jeunesse francilienne est tout particulièrement hétérogène avec de profondes inégalités territoriales et sociales, des écarts très marqués dans l’accès à l’emploi, à la formation ou encore au logement, entre une jeunesse scolarisée ou en activité et une jeunesse pas ou peu diplômée, non-insérée, qui s’expose à un risque d’exclusion sociale”.
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